23/01/2007
Short interviews with Rahim Hacikerimoglu and Kemal Erygit (French text only)

Rahim Hacikerimoglu (Photo courtesy: Cedric Bouillon - Futsal Echo)
Courtesy: Cedric Bouillon - Futsal Echo

Rahim Hacikerimoglu, la rumeur rapporte que vous êtes l’initiateur de la sélection de Belges et Hollandais pour évoluer au sein de l’équipe nationale turque. Comment s’est déroulée l’opération initialement ? Comment les contacts avec la fédération ont-ils été noués. Comment ont-ils abouti ? Quel a été le cheminement précis ? Comment s’est opérée la sélection?

« C’est bien exacte que je suis l’initiateur de la sélection de joueurs belges pour évoluer en équipe national turque. Le contact venait d’une personne en Turquie qui m’a demandé via plusieurs mails de prendre contact avec le responsable du futsal (Omer Kaner) de la fédération turque de football. Puis par la suite, j ai été invité à Izmir pour leur première sélection afin de leur donner mon avis sur les joueurs turques de Turquie. Là, j’ai vu le niveau de beaucoup de joueurs. Ceux-ci ont le talent mais pas pour le futsal, même si un championnat universitaire à lieu en Turquie. Le niveau n’était pas suffisant pour aller en Finlande. Par la suite, j’ai eu une entrevue avec M. Gunduz Tekin Onay, un des responsables importants à la fédération. Leur souhait était de décrocher une première qualification en Finlande. Je lui ai expliqué qu’avec les joueurs de Turquie, les chances étaient minces parce que le futsal n’avait rien à voir avec le football. J’ai invité le sélectionneur Omer Kaner en Belgique où nous avons établi une présélection de joueurs de Belgique et de Hollande à la faveur d’une rencontre contre mon équipe, le Brussels United. Quatorze joueurs ont été sélectionnés afin de faire la première préparation à Kusadasi (Izmir). »

Pensiez-vous l’équipe capable de se qualifier ou, cela relève-t-il du miracle étant entendu qu’il n’y avait rien en place voici trois mois.

« Difficile à dire. Les joueurs turcs ont des aptitudes mais il faut continuer le travail en profondeur. Toutefois, rejoindre l’Italie, la France et la Belarus dans le tournoi qualificatif est un évènement. Nous allons jouer les matches à fond et sans peur de l’Italie. Il faut y croire jusqu’au bout. Mais je le répète : c’est le travail qui paie à la fin. Je le vois avec Marcos Braga au Brussels United. J’espère que le sélectionneur Omer kaner sera prêt pour la qualification. Le sélectionneur turc est une personne qui sait motiver son groupe. Les joueurs jouent, avant tout, pour l’amour du maillot et l’honneur du drapeau… »


Below some declarations from the turkish national team player Kemal Erygit, taken before the finnish preliminary successful round

« Elle l’est d’autant plus que, pour l’heure, le futsal n’est pas très établi en Turquie. Bien sûr, il existe un championnat universitaire depuis trois ans. Toutefois, la différence de qualité entre la quinzaine de joueurs issus de cette compétition et ceux venus de Belgique et Hollande apparut flagrante dès les premiers regroupements. Pourquoi les Turcs de Belgique et des Pays-Bas ?

Probablement pour bien faire les choses directement, montrer que le futsal existe à un très bon niveau ailleurs en Europe. Cependant, étant donné que les joueurs formant le groupe viennent d’horizons différents, l’équipe nationale manque de points de repères et les joueurs d’automatismes. Pour autant, elle présente de bons éléments de niveau de Nationale 1 ou 2, lesquels doivent assimiler un système de jeu et travailler les phases de jeu et autres balles arrêtées. »



« Enfin, la fédération a eu recours aux services d’un coach qui effectue ses premiers pas dans le futsal. Cela signifie qu’il n’a forcément pas les schémas de jeu propres et les réflexes nécessaires. Disons que nous sommes en phase d’apprentissage à tous les niveaux. Pour autant, n’allez pas croire que nous ne progressons pas ! En moins de deux mois, nous avons déjà effectué des stages en Turquie et disputé des rencontres amicales internationales en Roumanie et en Azerbaïdjan qui sont quoi qu’on en dise des nations d’un bon niveau. Sans se soucier réellement du coût de l’opération, la fédération turque se donne donc les moyens de ses ambitions et de progresser. En outre, je crois savoir qu’elle veut mettre en place un championnat dès le mois d’août prochain. Cet investissement démontre qu’elle prend le développement de la discipline très au sérieux. C’est la raison pour laquelle je vois un futur à cette démarche. Avec ou sans nous, les joueurs venus de Belgique ou des Pays-Bas, en cas d’élimination dans quelques semaines ? Je ne sais pas… Je vous l’accorde, la mentalité de l’être humain turque est tel qu’il veut tout immédiatement. Oui, les Turcs sont des gens impatients. Dans le cas présent, je m’en accommode car jamais je n’aurais imaginé porter un jour le maillot turc ! »




Posted by Luca Ranocchiari --> luca.ranocchiari@futsalplanet.com


 


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